Concert Voix, Piano & Vents

Hélène Porcher est diplômée des conservatoires de Versailles et d’Orsay où elle obtint deux prix de piano. Elle a étudié l’harmonie avec Henri Challan au CNSM de Paris, la pédagogie avec Maurice et Madeleine Martenot, et s’est intéressée aux travaux de Marie Jaëll sur l’art du toucher. Elle a travaillé avec Jean-Claude Pennetier, puis avec Elizabeth Sombart au sein de la Fondation Résonnance à Morges, en Suisse, où elle a enseigné. Elle a donné des concerts en France, au Québec, en Suisse, au Liban, en Espagne, et a joué dans des hôpitaux et maisons de soins. Installée en Bretagne depuis une dizaine d’années, elle enseigne le piano et joue principalement en formation de musique de chambre. Elle donne aussi des récitals et compose et improvise au piano pour le théâtre et la poésie.

Après des études de violon et de chant au CNR de Rennes, Christine Joucla obtient son diplôme de fin d’études de chant lyrique au CNR de Bayonne, en 1984. De retour en Bretagne, elle se forme auprès d’Agnès Brosset au conservatoire de Vannes-Pontivy où elle obtient, en 1995, un diplôme de fin d’études en technique vocale en tant que colorature, et suit un cycle de perfectionnement jusqu’au prix. Parallèlement à une carrière de professeur d’anglais, elle a suivi des formations pédagogiques en enseignement du chant et a donné plusieurs récitals en Bretagne. Elle a également chanté au sein de divers ensembles vocaux et lyriques. Depuis huit ans, elle donne des concerts en compagnie d’Hélène Porcher.

Nicolas Bellec est clarinettiste (Médaille d’or de clarinette du Conservatoire de Brest) et pratique aussi d’autres instruments à vent. Il est professeur de musique Diplômé d’État et titulaire d’une Maîtrise de musicologie. Il se produit régulièrement dans des ensembles de musique classique et de jazz. 

Concert Américain

Marcia Maia est chercheuse au CNRS. Passionnée de chant, elle se produit régulièrement dans des ensembles au répertoire varié. Elle est née à Rio de Janeiro, pays de la bossa-nova.

Yves Pignot a fait ses études musicales au Brésil. Il est pianiste accompagnateur au conservatoire de Brest. Spécialiste du répertoire brésilien, il affectionne particulièrement le monde du choro. Certaines de ses compositions musicales ont été éditées en Allemagne et en France.

Les Musicales Vagamundo

Marcia Maia est chercheuse au CNRS. Passionnée de chant, elle se produit régulièrement dans des ensembles au répertoire varié. Elle est née à Rio de Janeiro, pays de la bossa-nova.

Yves Pignot a fait ses études musicales au Brésil. Il est pianiste accompagnateur au conservatoire de Brest. Spécialiste du répertoire brésilien, il affectionne particulièrement le monde du choro. Certaines de ses compositions musicales ont été éditées en Allemagne et en France.  

Nicolas Bellec est clarinettiste (Médaille d’or de clarinette du Conservatoire de Brest) et pratique aussi d’autres instruments à vent. Il est professeur de musique Diplômé d’État et titulaire d’une Maîtrise de musicologie. Il se produit régulièrement dans des ensembles de musique classique et de jazz.  

Le Cri des flammes

Cristina Isabel de Melo

et Pedro Costa Gomes

Préfaces de Marc Weymuller et Max Roche


À écouter sur France Culture :

Le Portugal face aux incendies, La Série Documentaire de France Culture, émission du 28/11/2018

LE LIVRE

Recueil de poèmes et photographies
20 x 20 cm
112 pages (édition bilingue portugais-français)
ISBN 979-10-92521-26-9

Les poèmes de Cristina Isabel de Melo ponctuent les magnifiques et terribles photographies de Pedro Costa Gomes, réalisées en janvier 2018, dans la région Nord-Centre du Portugal, particulièrement frappée par les incendies d’octobre 2017.

Cristina Isabel de Melo et Pedro Costa Gomes sont tous deux originaires, par leurs familles, de Pindo de Baixo, petit village du district de Viseu (région Nord-Centre du Portugal). Lors d’un séjour dans leur région natale, l’hiver 2017, ils découvrent la terrible réalité des incendies qui venaient de ravager le pays. Profondément affectés par cette tragédie, ils ont décidé de publier, aux éditions Vagamundo, Le Cri des flammes afin de venir en aide aux pompiers et aux victimes des incendies du Portugal.

En solidarité avec le Portugal meurtri par les incendies de l’année 2017, les éditions Vagamundo reverseront une partie des ventes de l’ouvrage à la Croix Rouge Portugaise (Cruz Vermelha Portuguesa) et à la Ligue des Pompiers Portugais (Liga dos Bombeiros Portugueses).

Le présent ouvrage est sponsorisé par le groupe Eiffage, la société Norscut, concessionnaire de l’autoroute A24 au Portugal, le cabinet d’avocats Morais Leitão Legal Circle et le groupe Mazars.

L’AUTEUR

Cristina Isabel de Melo est née le 19 juin 1967, à Barreiro, au Portugal. Elle vit à Pont-Aven. Plasticienne et poète, elle est également traductrice de Philippe Jaccottet, Nuno Júdice, Maria Gabriela Llansol, Manuel Gusmão, etc. Ses écrits ont été édités sous forme de livres d’artiste confidentiels et dans quelques anthologies et revues. En 2005, elle devient l’assistante de Miriam Cendrars qu’elle a accompagnée pendant dix ans dans la gestion de l’oeuvre de son père, l’écrivain Blaise Cendrars. Elle a créé, en 2009, les éditions Vagamundo mue par un désir de traduire et publier des œuvres d’auteurs lusophones et francophones. En 2016, elle lance une nouvelle maison d’édition sous la marque Melo Éditrice, essentiellement dédiée aux livres d’art.

LE PHOTOGRAPHE

Pedro Costa Gomes est né à Viseu, au Portugal, en 1977. Il est photographe depuis 2004, après avoir fait des études de journalisme et de philosophie à l’Université de Coimbra, et de photographie à l’École CENJOR, à Lisbonne. Il travaille au Caire, en Égypte, pour l’Agence France Press, l’Union Européenne, les Nations Unies, les agences allemandes GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) et KFW (Kreditanstalt für Wiederaufbau). Il collabore régulièrement à des projets pour les groupes Philips, Vinci Constructions et d’autres entreprises.

EXTRAIT

le feu
les flammes
l’incendie
le bûcher

noir
châtiment
des âmes
que le vent charrie

pour quel crime ?

et la flamme de vie ?

qui l’a étouffée ?

Entendre la danse avec Giacinto Scelsi

Giacinto Scelsi. © Le Parole Gelate.

La musique a besoin du Son
mais le Son peut exister sans la musique
La religion a besoin de la Mystique
mais la Mystique peut exister sans la religion.

Giacinto Scelsi, Force cosmique

Après de longues années de silence, il m’est venu soudain un immense désir de te faire revivre en moi, cher Giacinto. Ta silhouette se dresse inaltérée, incroyablement vivante, celle qui m’attendait en haut des escaliers dans l’entrée de l’hôtel Raphaël à Paris, lors de notre toute première rencontre. Sur-le-champ je t’avais reconnu : ces cheveux d’une blancheur immaculée et ces grands yeux bleus, si bouleversants, où se reflétaient les moindres nuances de ton être, l’œil droit noyé dans une souffrance intense, l’œil gauche happé par une lumière d’outre-terre ; ton front bombé de mystique, en contradiction avec une bouche tortueuse qui avait tant de mal à s’accommoder des lois de la terre, et ton profil au nez aquilin, celui de ces oiseaux rares qui vivent en solitaires perchés sur les cimes les plus hautes. J’en ai découvert à plus de 4 500 mètres dans les Himalayas. Giacinto, incarnation si puissante dans un corps si fragile ! C’était à l’automne 1961.

Muriel Jaër in Dieu dansera ta vie, éditions Vagamundo 2017

Hommage à Giacinto Scelsi sur France Musique, 12 décembre 2018.

Puis il mourut

Jeanne Landre

Avant parution au prix de 18 € avec frais d’envoi offerts (soit 4 € de remise). Offre valable jusqu’au 31/01/2019.
Code promo LANDRE
 
 
LE LIVRE

Roman (à paraître en mars 2019)
19 x 13 cm
256 pages reliées
ISBN 979-10-92521-31-3

Réédition d’un roman relatant la correspondance amoureuse et finement érotique entre une marraine de guerre (Raymonde) et un Poilu (Jacques), sous la plume libre et audacieuse de Jeanne Landre, romancière populaire de Montmartre. L’ouvrage paraît en 1916, aux éditions La Renaissance du livre, et devient très vite un succès, notamment dans les tranchées où la guerre fait rage.
Puis il mourut de Jeanne Landre est sorti des tréfonds de la mémoire grâce à l’ouvrage Milec le soldat méconnu de Soizick Le Pautremat, publié en 2017 aux éditions Vagamundo.

L’AUTEUR

Jeanne Landre (1874-1936) était une journaliste française, critique et romancière née à Montmartre, où elle fréquenta de nombreux artistes. En 1925, elle reçut la Légion d’Honneur et occupa la vice-présidence de la Société des Gens de Lettres. Elle publia de son vivant plus d’une quarantaine de titres très remarqués par la critique.

EXTRAIT

Dites, ma trop désirée, voulez-vous m’envoyer encore autre chose de vous ? Quelque chose de vous qui m’apportera un peu plus de vous, de votre présence ? Quoi ? Eh, le sais-je ! Que m’importe pourvu que vous sachiez choisir quelque chose qui soit encore vous. Tenez, un de vos bas de soie, par exemple. J’ai chipé un rhume dans ces ignobles trous où les champignons nous poussent sur la poitrine, et les bonnes femmes assurent, dans leurs conseils, que le meilleur remède est un bas de femme autour du cou. Voulez-vous me prêter cette cravate ? J’aimerais certes mieux qu’elle me parvînt avec les fines jambes de la propriétaire dedans, mais je tâcherai de retrouver la forme du pied menu, l’étroitesse de la cheville, la rondeur du mollet, et je mettrai mes lèvres ardentes là où vos jolies cuisses se nichent, je penserai aux jarretelles que je jalouse, ces jarretelles à la fois guides et obstacles, jusqu’au moment où les doigts fébriles découvrent le petit truc qui les déclenche et que le fabricant sait varier à l’infini, rien que pour faire rager les amoureux…

Plossu Paris — Un coup de cœur Vagamundo

Plossu Paris

Plossu Paris

Plossu Paris

Textes d’Isabelle Huppert et Brigitte Ollier
Éditions MarVal-rueVisconti

2018 — 445 pages au format 21 x 18 cm

Les Éditions MarVal-rueVisconti présentent une somme magnifique et rétrospective de l’œuvre photographique de Bernard Plossu consacrée, exclusivement pour ce livre, à la ville de Paris. L’auteur en parle ainsi :

Paris est la ville que j’ai habitée enfant, et elle a toujours beaucoup compté pour moi. J’ai toujours photographié Paris, même enfant, avec un Brownie flash en couleur ; puis je l’ai filmée en 8 mm et super 8…

Paris Plossu — pp. 142-143

Voilà un corpus couvrant une période de soixante années de photographies (de 1957 à 2017) ! Voyage topographique autant qu’historique auquel nous sommes conviés. Et certes, en plus d’un demi siècle, le monde a changé, ses automobiles, son architecture, son atmosphère… mais une constante demeure par l’émerveillement du regard amoureux du photographe depuis sa jeunesse jusqu’à aujourd’hui. Amoureux, le mot est-il trop fort ? C’est lui-même qui écrit :

Paris est une ville féminine, totalement, absolument (…) L’élégance des femmes, même avec trois fois rien, y est unique au monde. Paris est sensuelle, chic, gracieuse…

L’identification de la ville à une figure féminine se traduit de toutes les manières. Par les sujets, tout d’abord : nombreuses sont les élégantes saisies dans leurs mouvements fugaces, mais aussi et surtout par la délicatesse d’un regard qui n’est jamais prédateur. Architecture, ombres et lumières, et atmosphères constituent un portrait diffracté de mille manières. Bernard Plossu n’oublie pas ses frères de peine et de labeur, les ouvriers, les livreurs… Et par dessus tout, la figure du passant qui est peut-être l’alter ego du photographe.

Si la plupart des images sont en noir et blanc, bien reproduites en bichromie dans l’ouvrage, on y découvre aussi quelques superbes images en couleurs issues de tirages par le procédé de l’atelier Fresson.

La ville de Paris, plus qu’aucune autre, se prête à la flânerie et pour dresser son portrait, loin des clichés éculés, encore faut-il demeurer en quête de petits moments incisifs, et demeurer toujours en état de hasard photographique comme il le dit lui-même. Ce livre est le reflet sensible d’une ville autant que celui du regard d’un auteur qui de longue date n’a rien à prouver, mais à éprouver. C’est à ce partage du regard, de l’esprit et du cœur auquel nous sommes conviés par ce beau livre.

Laurent Brunet
Critique d’art indépendant et  éditeur de la revue d’art Lisières

Plossu Paris — 4ème de couverture

Plossu Paris — 1ère de couverture