Le Cri des flammes

Cristina Isabel de Melo

et Pedro Costa Gomes

Préfaces de Marc Weymuller et Max Roche


À écouter sur France Culture :

Le Portugal face aux incendies, La Série Documentaire de France Culture, émission du 28/11/2018

LE LIVRE

Recueil de poèmes et photographies
20 x 20 cm
112 pages (édition bilingue portugais-français)
ISBN 979-10-92521-26-9

Les poèmes de Cristina Isabel de Melo ponctuent les magnifiques et terribles photographies de Pedro Costa Gomes, réalisées en janvier 2018, dans la région Nord-Centre du Portugal, particulièrement frappée par les incendies d’octobre 2017.

Cristina Isabel de Melo et Pedro Costa Gomes sont tous deux originaires, par leurs familles, de Pindo de Baixo, petit village du district de Viseu (région Nord-Centre du Portugal). Lors d’un séjour dans leur région natale, l’hiver 2017, ils découvrent la terrible réalité des incendies qui venaient de ravager le pays. Profondément affectés par cette tragédie, ils ont décidé de publier, aux éditions Vagamundo, Le Cri des flammes afin de venir en aide aux pompiers et aux victimes des incendies du Portugal.

En solidarité avec le Portugal meurtri par les incendies de l’année 2017, les éditions Vagamundo reverseront une partie des ventes de l’ouvrage à la Croix Rouge Portugaise (Cruz Vermelha Portuguesa) et à la Ligue des Pompiers Portugais (Liga dos Bombeiros Portugueses).

Le présent ouvrage est sponsorisé par le groupe Eiffage, la société Norscut, concessionnaire de l’autoroute A24 au Portugal, le cabinet d’avocats Morais Leitão Legal Circle et le groupe Mazars.

L’AUTEUR

Cristina Isabel de Melo est née le 19 juin 1967, à Barreiro, au Portugal. Elle vit à Pont-Aven. Plasticienne et poète, elle est également traductrice de Philippe Jaccottet, Nuno Júdice, Maria Gabriela Llansol, Manuel Gusmão, etc. Ses écrits ont été édités sous forme de livres d’artiste confidentiels et dans quelques anthologies et revues. En 2005, elle devient l’assistante de Miriam Cendrars qu’elle a accompagnée pendant dix ans dans la gestion de l’oeuvre de son père, l’écrivain Blaise Cendrars. Elle a créé, en 2009, les éditions Vagamundo mue par un désir de traduire et publier des œuvres d’auteurs lusophones et francophones. En 2016, elle lance une nouvelle maison d’édition sous la marque Melo Éditrice, essentiellement dédiée aux livres d’art.

LE PHOTOGRAPHE

Pedro Costa Gomes est né à Viseu, au Portugal, en 1977. Il est photographe depuis 2004, après avoir fait des études de journalisme et de philosophie à l’Université de Coimbra, et de photographie à l’École CENJOR, à Lisbonne. Il travaille au Caire, en Égypte, pour l’Agence France Press, l’Union Européenne, les Nations Unies, les agences allemandes GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) et KFW (Kreditanstalt für Wiederaufbau). Il collabore régulièrement à des projets pour les groupes Philips, Vinci Constructions et d’autres entreprises.

EXTRAIT

le feu
les flammes
l’incendie
le bûcher

noir
châtiment
des âmes
que le vent charrie

pour quel crime ?

et la flamme de vie ?

qui l’a étouffée ?

Puis il mourut

Jeanne Landre

Avant parution au prix de 18 € avec frais d’envoi offerts (soit 4 € de remise). Offre valable jusqu’au 31/01/2019.
Code promo LANDRE
 
 
LE LIVRE

Roman (à paraître en mars 2019)
19 x 13 cm
256 pages reliées
ISBN 979-10-92521-31-3

Réédition d’un roman relatant la correspondance amoureuse et finement érotique entre une marraine de guerre (Raymonde) et un Poilu (Jacques), sous la plume libre et audacieuse de Jeanne Landre, romancière populaire de Montmartre. L’ouvrage paraît en 1916, aux éditions La Renaissance du livre, et devient très vite un succès, notamment dans les tranchées où la guerre fait rage.
Puis il mourut de Jeanne Landre est sorti des tréfonds de la mémoire grâce à l’ouvrage Milec le soldat méconnu de Soizick Le Pautremat, publié en 2017 aux éditions Vagamundo.

L’AUTEUR

Jeanne Landre (1874-1936) était une journaliste française, critique et romancière née à Montmartre, où elle fréquenta de nombreux artistes. En 1925, elle reçut la Légion d’Honneur et occupa la vice-présidence de la Société des Gens de Lettres. Elle publia de son vivant plus d’une quarantaine de titres très remarqués par la critique.

EXTRAIT

Dites, ma trop désirée, voulez-vous m’envoyer encore autre chose de vous ? Quelque chose de vous qui m’apportera un peu plus de vous, de votre présence ? Quoi ? Eh, le sais-je ! Que m’importe pourvu que vous sachiez choisir quelque chose qui soit encore vous. Tenez, un de vos bas de soie, par exemple. J’ai chipé un rhume dans ces ignobles trous où les champignons nous poussent sur la poitrine, et les bonnes femmes assurent, dans leurs conseils, que le meilleur remède est un bas de femme autour du cou. Voulez-vous me prêter cette cravate ? J’aimerais certes mieux qu’elle me parvînt avec les fines jambes de la propriétaire dedans, mais je tâcherai de retrouver la forme du pied menu, l’étroitesse de la cheville, la rondeur du mollet, et je mettrai mes lèvres ardentes là où vos jolies cuisses se nichent, je penserai aux jarretelles que je jalouse, ces jarretelles à la fois guides et obstacles, jusqu’au moment où les doigts fébriles découvrent le petit truc qui les déclenche et que le fabricant sait varier à l’infini, rien que pour faire rager les amoureux…

Paul Gauguin et les Marquises : Paradis trouvé ?

  Caroline Boyle-Turner

Préface de Maria Gauguin

Traduction Belem Julien

Beaux-Livres
LE LIVRE

Histoire de l’art
Beau livre d’art
27 x 22 cm
256 pages
Couverture rigide, livre relié
ISBN 979-10-92521-15-3

Alors que ses œuvres tahitiennes ont été largement inventoriées et analysées au cours du siècle écoulé, les dernières années de Paul Gauguin à Atuona, sur l’île d’Hiva Oa, n’ont que peu retenu l’attention. Les écrits comme les œuvres de l’artiste datant de cette période révèlent pourtant un engagement profond dans des problématiques liées aux croyances traditionnelles marquisiennes, à l’auto- rité coloniale ou ecclésiastique, et aux définitions fluctuantes de l’« exotisme ». Paul Gauguin et les Marquises : Paradis trouvé ? met en lumière et en images (l’ouvrage est doté d’un riche appareil iconographique de plus de 130 visuels) les défis que dut relever Gauguin pour inventer et interagir avec ce contexte complexe et souvent conflictuel, voire pour l’interpréter ou même l’ignorer à mesure qu’il développait un puissant corpus artistique.

Caroline Boyle-Turner se nourrit d’une étude approfondie des écrits et des œuvres de Gauguin lui-même, et cite de larges extraits de ses lettres ainsi que de son livre Avant et après. Néanmoins, et parce que Gauguin s’efforça de créer son propre mythe – parfois trompeur – de poète et de sauvage, l’auteur en débrouille quelques écheveaux, en puisant dans les archives coloniales, qu’elles soient en France ou à Papeete (Musée de Tahiti et des Îles et publications de la Société des Études Océaniennes), mais aussi en exploitant les ressources du musée du quai Branly, du centre de documentation du musée d’Orsay, de la Bibliothèque nationale et du Service protestant de mission-Défap, à Paris. Les entretiens de l’auteur avec des descendants de Gauguin, des archéologues, des anthropologues, des botanistes et des historiens spécialistes du Pacifique Sud élargissent la compréhension de son environnement, réel ou imaginé.

L’AUTEUR

Caroline Boyle-Turner, docteur en histoire de l’art, mène des recherches et écrit sur Gauguin et les artistes de l’École de Pont-Aven depuis la fin des années 1970. Sa thèse sur Paul Sérusier (Columbia University, New York) a été publiée en 1983. Elle fut suivie de six autres livres et catalogues d’exposition, notamment: Paul Gauguin and his circle in Brittany ; The Prints of the Pont-Aven School (1986, traduit en français, allemand, hébreu et japonais); Paul Sérusier, la technique, l’œuvre peint (1988); Jan Verkade (1989, musée Van Gogh d’Amsterdam et musée des beaux-arts de Quimper); Les Nabis (1993) et Sérusier et la Bretagne (1995). Fondatrice et directrice de la Pont-Aven School of Contemporary Art (1993-2008), elle s’est consacrée à l’enseignement et a fait venir à Pont-Aven, du monde entier, des étudiants en art.

 

Bretagne-Trás-os-Montes

Gérard Fourel


LE LIVRE

Livre de photographies en noir et blanc (noir bichromie)
Reliure à la bodonienne
Collection Une vie à l’œuvre
Édité par Melo Éditrice (une marque des Éditions Vagamundo)
13 x 18 cm
150 pages 
ISBN 978-2-9550247-0-6

Une quintessence de photographies prises entre 1975 et 2015, depuis Irodouër jusqu’au Trás-os-Montes (Portugal), en passant par la Castille espagnole.
Un essai de Laurent Brunet, critique d’art et éditeur de la revue Lisières, apporte un éclairage sur l’homme et son oeuvre dans sa traversée du temps.

L’AUTEUR

Né le 19 juin 1946 à Irodouër (Ille-et-Vilaine). A passé sa jeunesse à Fougères. Vit à Liffré.
Depuis quarante ans, il photographie les usines qui ferment, les paysans qui triment, les familles qui se marient, bref tournez manège… Les mômes tournent, les visages glissent, les danseurs s’enroulent dans un tohu-bohu de vaches qui rentrent, et de temps en temps, dans ce carrousel du temps, une photo arrête tout : emblématique, immobile (Gilles Cervera). Voyage souvent, toujours en quête de l’autre, l’étranger son semblable. A un grand faible pour le Portugal où il séjourne régulièrement. En tout lieu, en chaque foyer, il pose son regard, comme on pose sa valise. L’humain est son port d’attache. Lauréat du Prix Illford en 1999.

Trás Os Montes Verso